Adopter un enfant, c’est agrandir sa famille… mais aussi engager une démarche juridique exigeante. Il existe en effet plusieurs types d’adoption, chacun avec ses conditions, ses effets et ses conséquences. Voici donc ce qu’il faut savoir sur les deux formes d’adoption avant de vous lancer.
L’adoption plénière
Elle rompt définitivement les liens avec la famille d’origine, y compris les droits successoraux et les obligations réciproques, qui sont entièrement transférés à la nouvelle famille adoptive. L’enfant devient juridiquement le vôtre, avec les mêmes droits et devoirs qu’un enfant biologique. Elle est souvent utilisée dans le cadre de l’adoption de pupilles de l’État ou d’enfants étrangers.
L’adoption simple
Elle permet d’ajouter un lien de filiation tout en conservant celui d’origine. L’enfant garde donc son nom, peut hériter des deux familles et conserve certains droits dans sa famille d’origine. Elle est fréquente dans les familles recomposées.
Quelles sont les conditions pour adopter un enfant?
- Être âgé d’au moins 26 ans (ou marié depuis plus de 2 ans).
- Avoir au moins 15 ans de plus que l’enfant.
- L’adoption de l’enfant du conjoint est possible sans condition d’âge.
- L’accord de l’enfant est requis s’il a plus de 13 ans.
Quels effets juridiques ?
- Création d’un lien de filiation reconnu en droit
- Droits successoraux équivalents à ceux d’un enfant biologique
- Transmission du nom et, dans certains cas, de la nationalité.
Adopter un enfant est un projet de vie fort, qui mérite un accompagnement juridique précis et bienveillant. Pour cela, notre étude est bien entendu à votre écoute !